Voyage linguistique en Nouvelle-Zélande : les 10 clés pour une immersion totale


Voyage linguistique en Nouvelle-Zélande : les 10 clés pour une immersion totale

La Nouvelle-Zélande se situe à l’autre bout du monde. Tout proche de l’Australie, elle offre des paysages de rêve à ses visiteurs. Connue et reconnue pour avoir prêté ses décors à la saga Le Seigneur des Anneaux, c’est aussi une belle destination pour un séjour linguistique. Mais comment s’immerger totalement dans ce territoire si différent du nôtre ?

Clé numéro 1 : l’histoire

Pour bien appréhender son séjour linguistique dans un pays comme la Nouvelle-Zélande, rien de tel que de revenir en arrière. L’histoire d’un pays est souvent très révélatrice du mode de vie et de l’environnement actuel. La Nouvelle-Zélande a un passé très riche, avec de nombreux rebondissements. Entre guerres et colonisations, elle a connu des changements conséquents.

L’arrivée des Maoris

A la base, l’île est une terre constituée uniquement de montagnes et de volcans. Il s’agit d’une masse terrestre qui, il y a plus de 80 millions d’années, se sépare du continent du Gondwana. Les premiers habitants sont les Polynésiens. Ils arrivent vers les années 1000 et décident de la nommer le pays du long nuage blanc, Aotearoa en Maori.

Ils sont peu habitués à ce climat tempéré qui change radicalement de leur traditionnel tropical. Pourtant la magie opère et ils commencent peu à peu à s’approprier l’île. Des clans se forment à chaque extrémité. Les Maoris se l’approprient et diffusent leur culture.  

Ils ne restent pas seuls très longtemps car des migrants venant de Hawaiki (Polynésie) arrivent par vagues. Pour pouvoir cohabiter tous ensemble, une société s’organise donc à partir de 1350.

L’exploration européenne

Un premier Européen tente de s’immiscer en 1642. Abel Janszoon Tasman est d’origine hollandaise. Cette première rencontre ne se passe pas très bien. Les Maoris l’accueillent sauvagement et on assiste à un véritable massacre. Il faut attendre un peu plus de 100 ans pour renouveler l’expérience.

C’est donc le capitaine James Cook qui en 1769 débarque par hasard en terres néo-zélandaises. A ce moment-là, des échanges commerciaux débutent. On négocie du bois, mais c’est la chasse aux phoques puis à la baleine qui suscite le plus d’intérêt.

Pour pouvoir être protégés et conserver leur île, les Maoris sont obligés de signer le traité de Waitangi en 1840. La Nouvelle-Zélande devient alors une colonie britannique. Mais les habitants ne comptent pas se laisser faire et une guerre éclate. Elle dure plus d’une dizaine d’années, jusqu’à ce que les Maoris jettent les armes.

La ruée vers l’or

En 1880, le pays se voit une nouvelle fois transformer avec la ruée vers l’or. Des chercheurs du monde entier se battent pour dénicher le trésor doré. La Nouvelle-Zélande connait un nouveau souffle et les échanges internationaux se multiplient.

Dans cette lancée, de nombreux droits sont accordés à la population. Le suffrage universel est mis en place en 1889 par exemple. Mais ce n’est pas tout, la société évolue aussi. Les femmes obtiennent le droit de vote, la sécurité sociale voit le jour, des représentants syndicaux sont désignés.

Pour couronner le tout, la Nouvelle-Zélande change de régime et acquiert son indépendance en 1907. Cette dernière n’est reconnue qu’en 1947.

La modernisation

C’est sous une indépendance totale mais marquée par la guerre que la Nouvelle-Zélande se modernise. Elle décide d’appliquer un accord de libre échange avec sa voisine l’Australie. Elle s’entoure des Etats-Unis, de l’Asie et du Japon, qui deviennent ses clients de prédilection.

Elle commence à se manifester notamment contre le nucléaire dans le Pacifique Sud et n’hésite pas à provoquer la France. Notre cher pays ne se laisse pas faire et décide de bombarder le Rainbow Warrior, un bateau symbolique pour GreenPeace, situé dans le port d’Auckland.

L’année 1984, le traité de Waitangi est revu. Une loi voit le jour et permet de réparer les injustices faites aux Maoris.

De nos jours

Aujourd’hui la Nouvelle-Zélande est une île toujours aussi fière de son patrimoine, qu’il soit historique ou culturel. Elle continue de se battre pour des causes qui tiennent à cœur à ses habitants. Un peu rebelle, cela n’enlève aucun charme à ce pays ouvert et chaleureux.

Ce fort et riche passé est une fierté pour les néo-zélandais qui n’hésitent pas à le partager via de nombreux musées et événements situés un peu partout sur le pays. Le musée de Te Papa Tongarewa est une belle idée de sortie si tu as du temps libre pendant ton séjour linguistique à Auckland.

Clé numéro 2 : la population

La découverte d’un pays passe obligatoirement par ses habitants. Ils portent en eux toute l’essence du territoire et représentent des figures emblématiques. L’âme de la Nouvelle-Zélande se perpétue grâce à eux et c’est eux-mêmes qui nous aident à nous sentir en immersion.

Une population concentrée

Comparée à d’autres îles, la Nouvelle-Zélande est peu peuplée. En 2016, 4,6 millions d’habitants ont été recensés sur l’ensemble du territoire. Ce chiffre continue de grimper d’année en année. Cela s’explique aussi bien par la qualité de vie du pays que par la venue de nombreux étrangers qui s’y installent définitivement.

Le taux d’alphabétisation atteint un score record de quasi 100%. L’éducation tient une place primordiale ici et 99% des enfants vont à l’école primaire. C’est donc une très bonne destination pour un séjour linguistique car les structures d’apprentissages sont nombreuses.

Pour ce qui est des origines, la Nouvelle-Zélande se compose d’ethnies variées. Les Européens sont les plus nombreux, ils recouvrent plus de la moitié de la population. Les Maoris sont un peu moins de 8%. Il n’est pas rare de rencontrer des Asiatiques ou encore des personnes venant des îles du Pacifique.

La religion

La diversité ethnique et le mélange culturel offrent, à la Nouvelle-Zélande, un panel haut en couleur notamment en termes de religion. Deux d’entre elles se distinguent : l’anglicanisme et le catholicisme.

Bien que le quart de la population soit athée, toutes les religions sont tolérées. Le pays est doté d’une ouverture d’esprit remarquable qui permet de se sentir libre et heureux.

La diaspora

Ce mot ne te dit peut-être rien. Il s’agit tout bêtement de la migration des Néo-Zélandais dans des pays alentours. Malgré des paysages splendides, une qualité de vie presque irréprochable et une certaine sérénité, le pays ne peut pas offrir tout l’or du monde à ses habitants.

De nombreuses personnes décident de quitter le pays pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs. La plupart s’installent en Australie, d’autres en Grande-Bretagne, certains aux Etats-Unis ou au Canada. C’est surtout le marché de l’emploi qui pousse les locaux à s’expatrier. 

Clé numéro 3 : les villes principales

On ne dirait pas comme ça mais La Nouvelle-Zélande est quand même un vaste territoire qui n’est pas si facile à explorer. 67 viles sont réparties sur 17 régions mais quatre sont considérées comme principales.

Auckland : la plus peuplée

Située au Nord du pays, Auckland est la ville qui abrite le plus d’habitants. Pour se faire un ordre d’idée, elle recense plus du quart de la population totale. C’est également un pôle économique et éducatif important.

Les plages de sable blanc et l’eau turquoise se partagent le paysage avec des volcans entourés de verdure. Il y a également de nombreux ports, ce qui lui vaut le surnom de City of Sails. Les sports nautiques sont à la mode dans la ville de l’eau.

Wellington : la capitale

A l’opposé d’Auckland, Wellington se trouve au Sud de la Nouvelle-Zélande. Il s’agit de la capitale du pays. Elle est le cœur économique de l’île car les plus grandes institutions financières y sont implantées. Le parlement siège à Wellington, c’est un véritable centre politique.

Mais en plus de ces points institutionnels importants, la capitale est une ville d’art et surtout de fête. Les musées et théâtres côtoient des boîtes de nuit, bars et cafés en tout genre. C’est notamment ici que le réalisateur du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson, a son studio.

Christchurch : deuxième plus grande ville

Christchurch représente, en quelque sorte, la capitale de l’île du Sud. Désignée comme étant la seconde plus grande ville néo-zélandaise, elle porte des accents très anglais notamment dans son architecture.

Malheureusement, la ville a été frappée, en 2010 et en 2011, par d’importants séismes qui ont ravagés son centre-ville. Depuis, les années passent et la reconstruction avance pas à pas.

Queenstown : l’aventurière

Toujours dans l’île du Sud, mais beaucoup plus au Sud que Christchurch, voici venir Queenstown. Le décor est très montagneux et les stations de ski y ont fleuri. La ville est un haut lieu de sensations fortes. Outre les sports d’hiver, le lac Wakatipu est vivement apprécié pour ses activités nautiques.

On en revient toujours à lui mais c’est à Glenorchy, non loin de Queenstown, que les Hobbits ont leur village. Alors pourquoi ne pas tenter l’escapade, le temps d’une journée, après quelques cours d’anglais ?

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Clé numéro 4 : l’économie

Ah l’argent… que l’on soit en voyage pour du simple tourisme ou pour affaires, on ne peut pas y échapper. Avant de partir en séjour linguistique en Nouvelle-Zélande, il est préférable de se familiariser avec l’économie du pays.

La monnaie

Ici, les échanges monétaires se font en dollars néo-zélandais. Les billets sont légèrement plastifiés, ce qui les rendent plus résistants. Il existe des billets de 5, 10, 20, 50 et 100 $. Pour les pièces de monnaie, tu trouveras dans ton porte-monnaie du 1 et 2 $ puis du 50,20 et 10 centimes.

Le taux de change varie énormément selon les années et les périodes. Mais sache qu’en août 2018, un dollar néo-zélandais équivaut à un peu plus de 50 centimes d’euros. Pour ne pas être trop perdant, il vaut mieux changer ses euros en France plutôt que sur place.

Bon à savoir : si tu viens en séjour linguistique en Nouvelle-Zélande avec une carte bancaire American Express, cette dernière sera systématiquement refusée par tous les commerçants.

Le coût de la vie
Les salaires néo-zélandais ne sont pas très hauts, par conséquent le coût de la vie est un peu moins cher qu’en France. Il est possible de bien manger pour moins de 10 euros. Même avec un petit budget, profiter de la Nouvelle-Zélande est largement possible.

Les produits de la vie quotidienne sont abordables alors que d’autres dépenses peuvent te coûter une petite fortune. C’est le cas des transports en commun par exemple ou bien des logements. Si tu souhaites partir en séjour linguistique en Nouvelle-Zélande, privilégie une offre avec logement inclus.

Les secteurs d’activité

La Nouvelle-Zélande profite énormément du tourisme. Il est devenu, au fil des années, le secteur d’activité principal du pays. Chaque année, plus de 2 millions d’étrangers viennent visiter l’île. Une occasion énorme pour l’économie mais également pour le patrimoine culturel qui se diffuse.

L’agriculture et les mines sont tout de même les moteurs économiques. Elle est également en très bonne position sur le marché mondial notamment grâce à son commerce d’Outre-mer et ses échanges avec les Etats-Unis, l’Europe et la Chine. Une économie nationale et internationale qui lui réserve un avenir prospère.

Clé numéro 5 : la géographie

L’Océan pacifique borde la Nouvelle-Zélande et ses multiples volcans. C’est un savoureux mélange qui permet aux visiteurs d’admirer une faune et une flore exceptionnelle tout en profitant d’un climat unique.

Le climat

Les journées sont longues et ensoleillées. A l’inverse de chez nous, les néo-zélandais fêtent Noël à la plage. Et oui l’été se déroule de décembre à mars. C’est une des meilleures saisons pour aller faire son séjour linguistique en Nouvelle-Zélande. Il ne fait pas vraiment chaud, les températures ne dépassent pas les 30°C mais c’est agréable.

L’hiver arrive à partir de juin et ce jusqu’à décembre. Les amateurs de neige seront les plus heureux sur l’île à cette période. 2 000 heures de soleil par an sont tout de même garanties par les néo-zélandais.

La faune et la flore

Grâce aux différents climats, les animaux et les végétaux se développent un peu partout. Parfois même à des endroits où on ne les attend pas. Ils font la beauté du pays et c’est une véritable richesse écologique qui plaît énormément aux touristes.

Côté végétation, la Nouvelle Zélande a vu naître les lianes les plus dangereuses du monde comme la passiflore, le chèvrefeuille ou encore le mûrier. De nombreux vignobles sont installés et sillonnent les chemins. Les Maoris ont une fougère sacrée qu’ils appellent la kauris.

L’animal phare et emblématique n’est autre que le kiwi. Un oiseau assez rare que l’on peut croiser sur l’île Stewart. Il y a beaucoup d’oiseaux mais aussi des phoques et des baleines. Le possum est un animal qui détruit la végétation. C’est un savant mélange entre un rat et un écureuil.

Clé numéro 6 : la gastronomie

Quoi manger ? C’est une des questions existentielles que toute personne se pose lorsqu’elle arrive dans un pays étranger. Habitués à la gastronomie française, on a parfois un peu de mal à se lancer dans une aventure culinaire. Et pourtant, déguster des plats typiquement néo-zélandais fait partie intégrante de l’immersion. Voici un top 10 des spécialités

Les Whitebait

Voici l’un des plats les plus réputés et raffinés du pays. Les whitebait sont des petits poissons blancs qui se dégustent, la plupart du temps, frits avec une sauce.

Le fish and chips

La colonisation britannique a bien évidemment laissé des traces. Le célèbre fish and chips se déguste à chaque coin de rue. Un poisson pané servi avec des frites, on s’en lèche les babines.

Les moules vertes

On reste dans l’univers maritime avec des moules à la coquille d’un vert fluorescent. Elles peuvent atteindre jusqu’à 24 cm. Cette espèce est élevée uniquement en Nouvelle-Zélande.

Les meat pies

A traduire littéralement « tourtes à la viande ». Elles sont très populaires chez les néo-zélandais. La base principale est bien évidemment la viande mais des variantes sont proposées. A toi de trouver celle qui te convient !

Le roasted lamb

Toujours de la viande mais cette fois c’est de l’agneau. Il est rôti et accompagné de patates douces, carottes, petits pois ou encore du maïs.

La kunamara

Pour les végétariens, voici une patate douce violette. Elle est le légume vedette de nombreux plats néo-zélandais. En purée, c’est un délice !

Le pavlova

Côté sucré, il y a une spécialité qu’il faut absolument goûter. Ce dessert est traditionnellement servi pendant les fêtes de fin d’année. Il est à base de meringue, de crème fouettée et de fruits.

Les kiwis

Le kiwi désigne à la fois les habitants de la Nouvelle-Zélande, un oiseau et un fruit. Un symbole qui en dit long. Les kiwis néo-zélandais sont verts ou bien jaunes à l’intérieur.

La vegemite

On rentre dans la catégorie des aliments très spéciaux. La vegemite est une pâte à tartiner faite de levure de bière ce qui lui donne un goût très salé et si particulier.

Le hangi

Il désigne à la fois un plat mais aussi une technique de cuisson typiquement maorie. Les aliments sont chauffés à l’aide de pierres volcaniques, déposées dans un grand trou creusé dans la terre.

Clé numéro 7 : le transport

Pour se déplacer dans un pays inconnu et essayer de se repérer au mieux rien de tel que de connaître les us et coutumes sur la route. La Nouvelle-Zélande n’est pas en reste sur ce sujet. Découvre les différences sans plus tarder.

Les transports en commun

Avant toute chose, les transports en commun sont assez onéreux en comparaison avec la France. Il existe évidemment des bus qui desservent assez bien les grandes villes. Le train permet de relier deux destinations un peu éloignées.

Cependant le Kiwi Rail Scenic Journeys, la compagnie privée de train, est très confortable et rapide mais son réseau est peu étendu. Selon l’endroit où tu veux te rendre cela peut être compliqué.

La voiture

Qui dit ancienne colonie britannique dit… conduite à gauche. Bingo ! Oui, une grande expérience attend les conducteurs français. Mais il y a d’autres petites précisions qui divergent comme la limitation de vitesse à 100km/h maximum.

Il y a très peu d’autoroutes, la plupart des voies sont des petites routes de montagne (mises à part celles situées au sein des grandes villes). Cependant, même quand elles ne sont pas goudronnées, les routes sont bien entretenues et propres.

Si tu comptes louer ou conduire une voiture, n’oublie pas de demander ton permis international. Il est gratuit et à demander à la mairie la plus proche de ton lieu de résidence en France.

Le stop

Même si en France cette pratique se fait rare et est vue comme dangereuse, ici c’est très courant. C’est un bon moyen, totalement gratuit de découvrir le pays et surtout de faire de belles rencontres. La Nouvelle-Zélande est un pays sûr, où le respect prime.

Alors on sort son pouce et son plus beau sourire et on attend patiemment qu’un néo-zélandais nous propose de partager sa route.

Clé numéro 8 : la langue

Ici est tout l’enjeu du séjour linguistique : la langue. En Nouvelle-Zélande, même si l’anglais est la langue principalement parlée, il en existe d’autres. Et tu vas voir que certaines vont te surprendre.

Les langues officielles

Pas une, ni deux mais trois langues ont été officialisées en Nouvelle-Zélande. Le Maori est la première qui est apparue sur l’île. Ensuite, il y a bien évidemment l’anglais et enfin, la troisième est… la langue des signes.

Le Maori est la langue la plus ancienne mais elle était seulement pratiquée par les habitants des villages reculés. Aujourd’hui, beaucoup d’écoles tentent de faire le lien entre les générations en proposant des cours de Maori aux enfants. Une chaîne de télévision diffuse également des programmes en langue maorie.

Pour la langue des signes, elle est officielle depuis 2006. Elle est enseignée dans les écoles et parlée par plus de 25 000 personnes. Si tu parles la langue des signes, tu vas être déçu car tu ne pourras pas vraiment pratiquer. Les signes sont un peu différents de ceux français.

L’anglais

Il est certain que c’est la langue la plus utilisée. 98% de la population communique en anglais. Forcément, lorsqu’on a été pendant des années une colonie britannique on ne peut pas renier cette langue.

81% des habitants néo-zélandais avouent ne maîtriser que l’anglais. C’est une bonne nouvelle pour les touristes qui affluent de plus en plus au fil des ans. Et puis, pour un séjour linguistique c’est l’endroit parfait pour progresser.

Les autres langues

L’afflux de personnes étrangères qui choisissent la Nouvelle-Zélande pour s’installer fait que de nombreuses autres langues deviennent populaires sur le territoire. Le samoan est un dialecte polynésien qui est compris par pas mal de monde.

L’Inde a également apporté sa pierre à l’édifice avec l’Hindi. Plus de 65 000 personnes la pratiquent. Le mandarin aussi est maîtrisée par une petite portion de la population. Si tu comptes parler français en Nouvelle-Zélande, tu vas te confronter à un mur car notre langue se place en dernière position.  

Clé numéro 9 : les plus beaux endroits

On est d’accord pour dire que l’objectif principal du séjour linguistique est d’apprendre ou de renforcer ses compétences dans une langue étrangère. Mais quitte à partir, autant bien choisir sa destination. Le choix du lieu d’un séjour linguistique passe par les photos. Les endroits magiques sont nombreux mais voici les incontournables en Nouvelle-Zélande.

Le lac Tekapo

Ce lac se situe à 3h de route de Christchurch. Plusieurs chemins de randonnée sont proposés pour toute la famille. Le paysage est à couper le souffle.

Les chutes Stirling

Cette somptueuse chute d’eau se trouve sur l’île du Sud. Elle mesure plus de 151 mètres de haut. La photo est obligatoire à cet endroit !

Le désert de Rangipo

Cette fois-ci, cap sur l’île du Nord pour découvrir un désert splendide. Très aride et sec, cette partie du territoire reçoit entre 1 500 à 2 500 mm de pluie par an seulement.

Le glacier Fox

Univers totalement différent et climat inverse, voici le glacier Fox situé sur le mont Tasman. Sa hauteur avoisine les 3479 mètres.

Wanaka

Wanaka est une station balnéaire qui renferme un lac majestueux. Le paysage montagneux se reflète dessus. On pourrait passer des heures à le contempler.

Bien sûr, il y a des dizaines d’autres endroits à explorer en Nouvelle-Zélande.

Clé numéro 10 : les événements

Les paysages sont beaux mais les événements et les fêtes traditionnelles le sont tout aussi. Les festivités majeures sont à ne pas manquer car elles sont le reflet de la culture néo-zélandaise.

Les fêtes et festivals

En janvier, le parc de Pukekura accueille chaque année le Festival of Lights. Il s’agit d’une fête des lumières où de nombreux lampions sont accrochés dans des arbres. Des concerts rythment cet événement lumineux.

Très traditionnel, le Te Matatini National Kapa Haka Festival est un concours de haka organisé en février. Le plus grand rassemblement pour célébrer la culture maorie est le Pasifika Festival.  

Pour les estomacs les plus aguerris, le Wildfood festival est l’endroit idéal. Non, on ne vient pas ici pour déguster des mets traditionnels mais bien pour avaler des vers, des testicules de mouton ou autres délicieux plats.

Cette liste est loin d’être exhaustive, la Nouvelle-Zélande est toujours en fête !

Les jours fériés

Un jour dans l’année est consacré à l’alliance entre les Maoris et les Britanniques. Il s’intitule le Waitangi Day, même nom que le traité. Le 6 février est donc un jour férié.

L’ANZAC Day se fête le 25 avril. Cette date célèbre l’arrivée de l’armée néo-zélandaise en Turquie durant la première Guerre Mondiale. Comme tout pays du Commonwealth, la Nouvelle-Zélande souhaite l’anniversaire de la reine d’Angleterre chaque premier lundi du mois de juin.

D’autres jours fériés sont communs à la France comme le Noël, le Nouvel An, le lundi de Pâques. La fête du travail, Labour Day, a lieu le dernier lundi d’octobre. Chaque province a également ses propres jours fériés.

Voilà, tu es désormais incollable sur la Nouvelle-Zélande. Let’s go, le séjour linguistique t’attend !

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