Séjour linguistique en Afrique du Sud : les dix clés pour réussir son immersion


Séjour linguistique en Afrique du Sud : les dix clés pour réussir son immersion

L'anglais est la troisième langue la plus parlée dans le monde derrière le mandarin et l'espagnol. Elle est surtout une langue influente utilisée dans les milieux politiques, diplomatiques et d'affaires. Les destinations pour apprendre ou pour parfaire la langue de Shakespeare sont toujours plus nombreuses. La Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada et l'Australie sont les plus retenues par les candidats à l'expatriation temporaire. Pourtant, d'autres connaissent un nouvel essor et deviennent des séjours à la mode pour les plus anti-conformistes. C'est le cas de l'île de Malte, de la Nouvelle-Zélande mais aussi de l'Afrique du Sud. Le pays au pied du continent africain offre un dépaysement complet par rapport à la culture occidentale. Le spécialiste du séjour linguistique Holingo propose une immersion dans trois écoles basées à dans la ville de Cape Town, au sud-ouest du pays. Pour appréhender et réussir au mieux son excursion en Afrique du Sud, il est nécessaire d'avoir les clés historiques, sociales ou encore culturelles des terres de Nelson Mandela.

Clé numéro 1 : l'histoire sud-africaine

De la colonisation...

Difficile pour un voyageur de s'imprégner d'un pays, même pour quelques mois, sans connaître son passé. L'Afrique du Sud fait partie des régions du monde qui ont connu l'émergence de mouvements emblématiques. C'est lié à une histoire mouvementée et complexe de part la colonisation, la ségrégation et la diversité de sa population. En premier lieu, les plus vieux habitants connus du territoire sud-africain sont les peuples khoïkhoïs et bochimans. Les premiers ont été renommés hottentots par les colons néerlandais qui s'établissent dans le pays dès le milieu du XVIIème siècle. Les Hollandais ont, par ailleurs, fondé la ville de Cape Town, considérée comme étant la première cité sud-africaine. Le peuple des Hottentots est connu pour l'histoire de Saartjie Baartman, appelée la Vénus hottentote, tristement célèbre pour les formes généreuses de son postérieur. Cette particularité physique l'a contraint à devenir une bête de foire exhibée dans une Europe coloniale qui découvrait l'altérité mondiale avec mépris et moqueries. Après l'implantation des Néerlandais, c'est au tour des Britanniques de prendre possession de l'Afrique du Sud en 1806. Le pays est d'ailleurs l'un des plus anciens à faire partie du Commonwealth - organisation intergouvernementale de 53 états dont la plupart sont d'anciennes colonies britanniques - avec le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

… À l'indépendance

Le vingtième siècle est marquée par de violents affrontements entre les populations bla

nches et noires d'Afrique du Sud. Entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui rêvent d'émancipation. Ces tensions vont amorcer l'indépendance du pays qui survient le 31 mai 1961. C'est à cette date que le pays passe d'une monarchie à une république qui rompt ses liens avec la Grande-Bretagne. Mais de 1948 à 1991, le territoire sud-africain vit l'une des périodes les plus sombres de son histoire, à savoir l'Apartheid. Durant plus de quarante années, les populations noires, indiennes et métisses perdent petit à petit leurs droits sociaux, comme l'interdiction des mariages mixtes, entre ethnies, dès le 1er juillet 1949. La ségrégation raciale règne dans le pays qui voit émerger l'emblématique Nelson Mandela, membre du Congrès National Africain (ANC), luttant contre les discriminations et la mise à l'écart des populations rejetées. Du fait d'actions de sabotage contre le pouvoir en place, l'avocat est placé en détention. Nelson Mandela a passé près de vingt-sept années derrière les barreaux avant d'être libéré en février 1990. La fin de l'Apartheid ségrégationniste intervient une année après sa libération. En 1994, Nelson Mandela, tout juste récompensé du Prix Nobel de la Paix, devient le premier président noir du pays. Il embrasse alors un rôle déterminant dans une nation qui a cruellement besoin d'une réconciliation nationale entre les populations noires et blanches. Celui qui est décédé à l'âge de 95 ans a également œuvré pour lutter contre deux fléaux sociaux d'envergure : la pauvreté et le virus du VIH. Les milieux politiques et associatifs tentent aujourd'hui encore de faire face à ces problématiques. En témoignent les plus de deux millions de maisons édifiées pour les mal-logés depuis l'élection de Nelson Mandela. L'Afrique du Sud fait aujourd'hui face à un paradoxe de taille, entre pauvreté et richesse, pour le pays placé en deuxième position des pays africains les plus riches derrière le Nigeria.

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Clé numéro 2 : la diversité de population

L'Afrique du Sud est le sixième pays africain le plus peuplé avec près de 57 millions d'habitants. Les populations qui l'occupent sont évidemment liées à son histoire depuis les colonisations néerlandaise et britannique. Les populations noires (76%) constituent le premier peuple sud-africain, suivies par ceux que l'on appelle communément les Afrikaners (13%). Ces derniers représentent la communauté blanche qui est issue des vagues de colonisation hollandaise et britannique. Le terme Afrikaners provient du dérivé de la langue germanique issu du néerlandais, l'afrikaans, parlée en Afrique du Sud mais aussi en Namibie. En outre, les populations métisses et asiatiques – essentiellement indiennes – complètent la pluralité de la nation. Ce qui vaut à l'Afrique du Sud d'être parfois nommée la « nation arc-en-ciel » pour qualifier un territoire multiethnique. Le pays sud-africain a également la particularité d'être un pays très jeune. En effet, près de 31 % des habitants qui l'occupent ont moins de quinze ans. L'urbanisation est également un fait de société important dans le pays frontalier au Botswana étant donné que 61 % des sud-africains sont installés en ville.

Clé numéro 3 : les langues

Le zoulou : la première langue pratiquée

Une fois installé à Cape Town, le candidat au séjour linguistique aura la bonne surprise de découvrir la multitude de langues pratiquées en Afrique du Sud. Cet aspect peut d'ailleurs en perturber plus d'un mais il faut savoir que les sud-africains maîtrisent généralement plusieurs dialectes. Près de onze langues sont aujourd'hui reconnues dans le pays. Aucune n'a d'ailleurs été promulguée au rang de langue officielle. Le zoulou reste malgré tout le dialecte le plus parlé, notamment dans les régions de KwaZulu-Natal, de Mpumalanga et de Gauteng. Le zoulou est la langue maternelle pour près de 9 millions de personnes. Les autres langues sont l'Afrikaans évoquée plus haut, le Xhosa, le Setswana, le Ndbele, le Sotho du Nord, le Sotho du Sud, le Swati, le Tshivenda, le Xitsonga et… l'anglais.

L'essor de l'anglais

La langue de Shakespeare est pratiquée par moins de 10 % de la population. Au premier abord, cela paraît peu pour apprendre ou parfaire son anglais sur les bancs d'une école sud-africaine. En revanche, sur dix années, la pratique de l'anglais a augmenté de près de 33 % entre 2001 et 2011. Bien qu'elle soit une langue maternelle pour uniquement 5 % des sud-africains, l'anglais a connu un bond spectaculaire qui décrit l'engouement d'une nouvelle génération portée vers les études supérieures et vers l'internationale. L'anglais est, par exemple, la langue la plus utilisée dans les milieux diplomatiques et d'affaires. L'étudiant inscrit en séjour linguistique en Afrique du Sud n'aura donc pas de mal à pratiquer l'anglais puisque 85 % de la population la parlent couramment ou en possèdent des notions suffisantes.

Clé numéro 4 : l'économie du pays

Bien que place forte africaine derrière le Nigeria, l'économie sud-africaine est rongée par de fortes inégalités de niveaux de vie parmi la population. Les résultats sont alarmants : plus de la moitié (55%) de la population sud-africaine vivait sous le seuil de pauvreté entre 2006 et 2015. Pourtant, l'Afrique du Sud fait partie de ce qui est communément appelé les B.R.I.C.S. Autrement dit, l’acronyme anglais qui désigne le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Ce groupement de cinq pays est en quelque sorte le club des nations émergentes à forte croissance ces vingt dernières années. Le pays sud-africain est devenu membre à part entière de cette jeune organisation le 14 avril 2011. L'Afrique du Sud dispose d'atouts économiques importants pour faire valoir sa place de pays africain qui compte.

Un séjour linguistique à l'étranger peut créer une vocation à s'expatrier plus longtemps voire définitivement dans le pays. Le coup de cœur n'est pas impossible non plus en Afrique du Sud. Dans l'optique de cette possibilité, il est important de connaître les secteurs économiques qui portent la « nation arc-en-ciel ». Les premiers ressources du pays sont les minerais et les métaux.  Dans les années 1970, l'Afrique du Sud était le premier producteur d'or au monde avec près de trois quart (75%) des richesses mondiales. Depuis dix ans, la production a chuté de près de 40 % et a considérablement fragilisé l'économie sud-africaine. En dehors de l'industrie aurifère, le pays extrait bien d'autres matériaux : le chrome, le platine, le titane, le fer, le cuivre, l'argent, l'uranium et le plomb. L'Afrique du sud exporte ses différentes ressources grâce à ses ports, dont celui de Durban essentiellement.

Il faut savoir que depuis la fin de l'Apartheid, le pays s'est tourné vers la mondialisation. Le tourisme est par ailleurs en plein développement. D'après les résultats de l'agence South African Tourism, le pays est la première destination africaine pour les visiteurs venus du monde entier. Ils étaient 7,6 millions de personnes à fouler les terres de Nelson Mandela entre janvier et septembre 2017. La région du Cape Town est prisée pour sa beauté et les safaris dans le partie nord du pays attirent toujours plus des voyageurs qui veulent s'émerveiller devant les lions, les girafes et les rhinocéros peuplant le territoire.

Clé numéro 5 : une nation sportive

Le premier pays africain à accueillir la Coupe du Monde de football

Qui ne se souvient pas de la Coupe du Monde de football 2010 et la débâcle de l’Équipe de France au centre d'entraînement de Knysna (province du Cap-Occidental) ? La volonté des Bleus de ne pas descendre de leur bus pour un entraînement n'a pas ébranlé la passion suscitée par l'événement planétaire remporté par l'Espagne. C'était, en effet, la première fois qu'un pays africain accueillait la compétition sur ses terres. La Coupe du Monde sud-africaine a notamment été marquée par l'apparition des vuvuzelas, ces cornes provoquant un bourdonnement important dans les enceintes sportives, popularisées par les supporters des deux principaux clubs de football du pays : les Orlando Pirates et les Kaizer Chiefs. Les deux clubs rivaux du township de Soweto cumulent à eux deux vingt-et-un titres de champion d'Afrique du Sud.

Le rugby au service de la réconciliation nationale

Mais, le principal sport dans la « nation arc-en-ciel » demeure le rugby. Ceux que l'on surnomme les Springboks sont doubles champions du monde en 1995 et en 2007. Ils figurent parmi les meilleurs joueurs de rugby en compagnie des équipes australienne et néo-zélandaise. L'Afrique du Sud a d'ailleurs dernièrement battu les All Blacks, prétendus quasi invincibles sur leurs terres néo-zélandaises. Le rugby est importé dès le milieu du XIXème siècle au moment où s’abat la vague colonisatrice britannique. Malgré sa forte popularité, le sport du ballon ovale est surtout pratiquée et supportée par la communauté blanche d'Afrique du Sud. Le film Invictus, produit par Clint Eastwood, montre comment l'engouement autour de ce sport a permis, dès la fin de l'Apartheid, de réunir les communautés autour de Nelson Mandela, tout juste nommé président de la République, et de François Pienaar, capitaine des Spingboks à l'époque.

En dehors du football et du rugby, d'autres sports sont pratiqués en terres sud-africaines. C'est le cas du golf qui tient une place importante, avec de nombreuses compétitions internationales qui s'y déroulent chaque année. Le cricket et le surf sont également des sports populaires.

Clé numéro 6 : la géographie

La géographie sud-africaine est connue pour sa diversité. Elle est formée de montagnes, de plaines et de côtes où s'établissent les grandes villes de Cape Town et de Durban. Une zone volcanique est également implantée dans la partie nord du pays, sur le territoire du visité Pilanesberg qui culmine à 1686 mètres. Le pays deux fois et demi plus grand que l'Hexagone tient sa place entre deux océans : à l'ouest, l'océan Atlantique et à l'est, l'océan Indien.

Un futur candidat au séjour linguistique en Afrique du Sud doit savoir que le climat est inversé par rapport au continent européen. Le pays est effectivement situé dans l'hémisphère sud. Il n'est donc pas étonnant de voir le thermomètre grimper à 30 degrés à Johannesbourg en plein mois de janvier. Tandis que les températures des mois de juin et de juillet peuvent atteindre des minimales proches du 0 degré dans la plus grande ville du pays. Dans la région du Cape Town, où sont basées les écoles partenaires d'Holingo pour réaliser son séjour linguistique de rêve, le climat est de type méditerranéen. Les importants écarts climatiques sont surtout visibles entre les zones désertiques et arides sur la côte Atlantique et les espaces tropicaux et humides du nord du pays.

La faune de l'Afrique du Sud figure parmi les incontournables à voir dans le cadre d'une immersion linguistique. Les safaris sont, d'ailleurs, très en vogue. C'est la principale raison pour laquelle autant de touristes s'envolent pour l'Afrique du Sud chaque année. Véritable zoo à ciel ouvert, le pays est peuplé des grands mammifères de la planète comme les éléphants, les hippopotames ou les rhinocéros. Mais aussi par les prédateurs les plus craints à l'image des lions et des léopards. L'animal emblématique sud-africain est l'antilope. On en compte près de vingt-neuf espèces sur tout le territoire. Proche de l'antilope, le spingbok est une gazelle symbole du pays. Si bien que l'équipe de rugby nationale appelée les Spingboks, en a pris le nom. Tous ces animaux sont visibles dans de grands parcs naturels dépaysants comme celui le Kruger National Park.

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Clé numéro 7 : les principales villes

L'Afrique du Sud est découpée en métropoles et en localités municipales. Dans ces dernières se dessinent les bidonvilles et les townships qui désignent des zones urbaines souvent pauvres et dépourvues de mixité sociale. Le plus connu d'entre les townships est celui de Soweto situé au sud-ouest de Johannesbourg. Dans les années 1980, Soweto a été rendu célèbre dans la presse internationale comme étant le quartier symbole de la lutte contre l'Apartheid.

Le Cap, ville-fondatrice de l'Afrique du Sud

Le Cap ou Cape Town est considérée comme la première ville sud-africaine, fondée en 1652 par les colons hollandais. Tirant son nom du Cap de Bonne Espérance situé non loin de là, la ville est aujourd'hui la capitale législative du pays. Appréciée des photographes, Le Cap est surmonté de deux pics rocheux appelés Lion's Head et Devil's Peak qui veilent sur la baie de la Table. La langue maternelle pour 51 % des Captoniens est l'anglais, ce qui en fait une destination idéale pour un séjour linguistique.

Durban, la cité portuaire

La ville de Durban, située dans le sud-est du pays compte près de 3 500 000 habitants. L'économie portuaire est le principal secteur porteur de cette cité où la langue la plus parlée est le zoulou. En effet, c'est le plus grand port d'importation et d'exportation d'Afrique du Sud. L'une des matières premières les plus exportées est le sucre, Durban étant réputée pour son industrie et ses raffineries sucrières.

Johannesbourg, l'économique

Dans la province de Gauteng, Johannesbourg est le centre économique sud-africain. La plus grande agglomération du pays a été bâtie sur la ruée vers l'or qui débute à la fin du XIXème siècle. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs, qu'en langue zouloue, Johannesbourg est renommé eGoli qui signifie « la cité de l'or ». Surfant sur cette réputation de centre économique, la ville loge la bourse d'Afrique du Sud, la Johannesbourg Stock Exchange (JSE). La métropole assure, en outre, près de 40 % du PIB total sud-africain.

Pretoria, la capitale administrative

Elle n'est pas la ville d'Afrique du Sud la plus connue. Pourtant, il s'agit de sa capitale administrative. Située à seulement 70 kilomètres au nord de sa voisine Johannesbourg, Pretoria est la résidence du président de la République et des différents ministères. La particularité de cette ville tient dans sa flore. Elle est surnommée « la ville des Jacarandas » du nom des arbres parsemés partout dans la cité de 750 000 habitants. Cette dernière prend une sublime teinte violette, entre octobre et novembre, à la floraison des bourgeons.

Clé numéro 8 : la gastronomie locale

Il s'agit d'un incontournable en cas de départ en immersion linguistique ou pour tout autre voyage à l'étranger. « A quelle sauce vais-je être mangé ? » peut se demander tout baroudeur qui se respecte découvrant un nouveau pays. L'Afrique du Sud a la réputation d'être un pays à forte consommation de viande. Les sud-africains sont par exemple,très friands de barbecue, autrement appelé le braai.  Mais aussi de biltong. Ce plat typique est fait à partir de viande marinée et séchée de bœuf ou de mouton assaisonnée et consommée en lamelles à l'apéritif. Pour le plat de consistance, la saucisse boerewors est un aliment inévitable dans l'Afrique australe. Composée à 90 % de viande, la saucisse qui tire son nom des paysans « boers », est souvent accompagnée d'une poignée d'épices. Celles-ci orientent la cuisine sud-africaine vers une savoureuse empreinte indienne. C'est le cas du bobotie. Ce plat au four est composée de viande hachée de bœuf ou d'agneau, d'oignons, d’œufs et de curry. Le chalaka est une préparation végétarienne marinée de légumes et d'épices qui fleure également bon la route des Indes.

Clé numéro 9 : les cinq must-see

L'avantage d'opter pour un séjour linguistique est de pouvoir lier l'apprentissage à la découverte. En effet, une majeure partie des écoles proposent un programme en part-time (ou temps partiel) permettant aux étudiants d'assister aux cours le matin et de vaguer à des occupations sportives ou culturelkes l'après-midi. L'Afrique du Sud regorge justement de paysages et de monuments à voir absolument une fois sur place.

Le Parc national Kruger 

C'est la réserve animalière la plus grande d'Afrique du Sud. Le parc national Kruger s'étend sur près de 20 000 hectares. D'une taille comparable au Pays de Galles, la réserve naturelle est le cadre idyllique pour faire un safari et découvrir les animaux du Big Five, à savoir le lion, l'éléphant, le rhinocéros, le léopard et le buffle. Pour le reste, plus de 500 espèces d'oiseaux, 150 types de mammifères et près de 120 espèces de reptiles différents sont à découvrir en autonomie ou accompagné d'un guide.

Le Musée de l'Apartheid 

C'est le passage obligé pour un féru d'histoire contemporaine. Situé dans le symbolique township de Soweto, le musée retrace l'histoire de l'Apartheid qui a secoué l'Afrique du Sud durant près de quarante années. Ouvert en 2001, le mémorial relate les lois ségrégationnistes, les luttes étudiantes, la résistance et l'émergence de Nelson Mandela en réconciliateur de la « nation arc-en-ciel ».

Le Cap de Bonne Espérance

Le Cap de Bonne Espérance est une étape incontournable pour un étudiant en séjour linguistique installé sur les terres sud-africaines. C'était le passage incontournable pour les premiers navigateurs portugais du XVème siècle qui empruntaient la fameuse route des Indes. Le Cap de Bonne Espérance est le cadre rêvé pour faire des randonnées inoubliables. Contrairement à la croyance populaire, il n'est pas le point le plus au sud du continent africain. C'est le Cap des Aiguilles, situé plus à l'est, qui est le relief où se rencontrent les deux océans qui entourent l'Afrique du Sud.

Le Blyde River Canyon

Il attire chaque année près d'un million de touristes, selon l'agence South African Tourism. Le Blyde River Canyon a un arrière goût d'Arizona et de Grand Canyon. C'est le troisième plus grand canyon du monde et la quatrième attraction touristique du pays. Le cadre offre un dépaysement le plus total et une vue à couper le souffle à près de 700 mètres au-dessus de la rivière Blyde qui creuse et traverse l'immense canyon.

Port Elizabeth

Pour les amoureux de cadre bohème en bord de mer, une balade à Port Elizabeth doit être inscrite dans la liste des must-see d'un séjour sud-africain. Située à huit heures de route de Cape Town, la ville est appelée la « friendly city ». Littéralement une ville amicale connue pour ses maisons bâties à l'époque coloniale et victorienne et ses plages à perte de vue. Le centre historique est un bon moyen de découvrir une architecture d'exception à Port Elizabeth.

Clé numéro 10 : les événements

Quelle que soit la date du départ, des événements et des dates-clés ont lieu toute l'année en Afrique du Sud. Certaines ne sont à manquer sous aucun prétexte pour leur caractère festif ou historique.

Le 2 janvier de chaque année a lieu le carnaval de Cape Town également nommée le Kaapse Klopse où défilent des milliers de ménestrels en costume d'époque aux couleurs vives pour célébrer le « deuxième nouvel an ». Le 21 mars est célébré la journée des droits de l'homme. Le 21 mars 1960, des policiers du régime ségrégationniste en place ouvraient le feu et tuaient 69 personnes lors d'une manifestation spécifique à Sharpeville. Cette date importante est liée à la journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale. Dans la même optique, le jour de la jeunesse, ou Youth's Day, est fêté le 16 juin. Il commémore les émeutes qui ont eu lieu dans le township de Soweto en 1976. Le patrimoine sud-africain est honoré le 24 septembre. C'est le Heritage Day qui permet à toutes les communautés sud-africaines de célébrer leur propre culture. La fête de la réconciliation fêtée chaque 16 décembre va également dans ce sens. Le régime de Nelson Mandela a souhaité que cette journée soit l'occasion de réunir les descendants des colons blancs et les héritiers zoulous qui se sont longuement entre-déchirés dans l'histoire sud-africaine.

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